mardi 31 août 2010

Au revoir Laurent Fignon.

Triste fin d'un champion bien de son temps... Il aura trop "fait le métier" dira-t-on.

À cheval sur les générations;
Du blaireau à l'avion de chasse.
Du cale-pied à la pédale automatique.
Entre l'acier de l'artisan et la technologie de la NASA.
Du remède de cheval à la transfusion bien dosée.

Il avait, sinon le panache, la crinière...
Salut monsieur Fignon, avec tes lunettes et tes cheveux longs...

2 commentaires:

  1. Belle épitaphe..
    J'étais bien triste hier, je lui dois mes premiers souvenirs du Tour de France. Le petit professeur chiant qui faisait la leçon mais qui se présentait au turbin chaque matin. Je regarde les photos d'époque et ce qui me frappe c'est qu'ils ont l'air d'êtres humains et non de clones au volant «d'avions de chasses»...

    RépondreSupprimer
  2. Louis, si tu veux cultiver la nostalgie, je te passe son autobiographie. Je l'ai lue cet été, c'est bon. Il le dit lui-même, sa génération a marqué la fin d'une époque où gagner des courses était encore le principal, pas juste accumuler des points ...

    RépondreSupprimer