lundi 26 mars 2012

A Sunday In Hell



Non ce n'est pas le récit de ma sortie de dimanche... Plutôt un hors d'oeuvre pour vous mettre en appétit pour les classiques du Nord.  Un documentaire-hommage de 1h30 sur Paris-Roubaix 1976 et ses protagonistes (coureurs, mécanos, DS, journalistes, spectateurs).  Pas mal de voir les géants de cette époque en action... Merckx, Moser, De Vlaeminck, Martens.  Je vous défie de regarder la séquence d'ouverture et de ne pas être accro pour le film au complet...

3 commentaires:

  1. Je suis très touché que ce film, que j'aime beaucoup, apparaisse sur le site des PDF.
    Jorgen Leth, son réalisateur, était à Montréal en novembre dernier pour une petite rétrospective de son oeuvre, qui comporte plusieurs films sur le vélo; ceux-ci ont surtout été tournés pendant les années '70, mais il continue d'être très au fait de ce sport, lui qui commente les courses de vélo, dont le TdF, pour la télévision danoise.
    Ma séquence préférée d'Un dimanche en enfer: vers la 23e minute, tout juste avant le départ réel de la course. Une manif des ouvriers du Parisien libéré bloque la course; ils laissent passer les coureurs au compte-goutte, un à un, entre deux rangs serrés d'hommes qui pourrait tout aussi bien être une haie d'honneur. Ils scandant "Amaury, pourri" (longtemps avant la création d'ASO) tout en apposant des autocollants et en distribuant des tracts aux coureurs, envers lesquels ils ne cachent pourtant pas leur admiration, comme en témoigne le manifestant qui n'en croit pas ses doigts de pouvoir donner ainsi des grandes tapes le dos de Thévenet. Tout en gardant un oeil inquiet sur l'avant de la file indienne, Merckx en profite pour ajuster sa selle. Bref, le vélo comme la télé ne nous le montre pas souvent.
    Bon visionnage. Je prête un DVD contenant deux autres films de vélo du même réalisateur à ceux qui auront vraiment eu la piqûre (à moins qu'on se fasse une petite projection?)
    Bon vélo aussi.
    Sébastien

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  2. Salut Sébastien,

    J'en ai aussi une copie à la maison. Je ne me souviens plus. Est-ce ton DVD? Où tu m'en avais fait une copie?

    Philippe

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  3. À 33'30" les chants Grégorien disent "Paaaaariiiiiis-Roubaiiiiiiiiiix" par deux fois. Or 333x2= 666. Le nombre de la bête. Ce qui prouve que le diable est bien enfer et possède ceux qui regardent ce film un dimanche de beau soleil.

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